Mes jardins sont là,où croissent l'imaginaire, le doute, la douleur, la joie. Moi, leur jardinier, je les cultive dans la solitude, là où la nuit est parfois plus longue que le jour.Ces jardins n'ont pas de fruits ni de vignes, ni de roses. Il faut être patient pour que les bourgeons de lumière, de couleur, d'amour, surgissent de l'ombre, et la récolte, longue à venir, est mon grand remerciement à la vie.